CHRONIQUE DU CHAOS ORDINAIRE : VOICI LA CRISE ! LA VRAIE...
Après la superproduction mondiale à très gros... budget - plus de 15 000 milliards d'Euros environ - et ses héros : banquiers très peu courageux, traders mystérieux
et commodes boucs émissaires, chefs d'Etat super pompiers multinationaux, dans un remake mondial du célèbre film-catastrophe "La tour infernale"... Après la crise financière - dites le
"Krach" si vous vous avoir l'air d'y comprendre quelque chose devant vos collègues ou vos amis : rien n'est pire que de paraître un imbécile pendant une catastrophe - avec son langage
incompréhensible pour ceux qui n'ont pas... beaucoup d'argent, voici venu le temps de la crise...
Voici la crise la vraie ! La bonne vieille crise tout court avec ses entreprises qui ferment et licencient, ses manifs, ses indicateurs économiques qui passent au rouge, ses commentaires contradictoires des distingués économistes qui comme les médecins de Molière n'ont jamais pu soigner un malade et le saignent encore et encore pour le fortifier...
Dans ces crises, tout se mélange aussi. La lucidité n'est pas plus à l'ordre du jour.
La mort de la Camif par exemple...
Qui osera dire que la Camif était morte depuis longtemps tel le diplodocus enfermé dans son réfrigérateur pour passer l'hiver ? Totalement ringardisée, complètement déconnectée du monde actuel, la Camif survivait dans le mythe de l'âge d'or du "monde enseignant"... Ce n'est pas le Grand Capital ni le krach boursier qui ont tué la Camif : c'est elle-même dans sa douce somnolence niortaise.
La Camif, la fin d'un monde enseignant.
.http://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2008/11/01/camif-la-fin-d-un-monde-enseignant_1113553_1101386.html..
Voici la crise la vraie ! La bonne vieille crise tout court avec ses entreprises qui ferment et licencient, ses manifs, ses indicateurs économiques qui passent au rouge, ses commentaires contradictoires des distingués économistes qui comme les médecins de Molière n'ont jamais pu soigner un malade et le saignent encore et encore pour le fortifier...
Dans ces crises, tout se mélange aussi. La lucidité n'est pas plus à l'ordre du jour.
La mort de la Camif par exemple...
Qui osera dire que la Camif était morte depuis longtemps tel le diplodocus enfermé dans son réfrigérateur pour passer l'hiver ? Totalement ringardisée, complètement déconnectée du monde actuel, la Camif survivait dans le mythe de l'âge d'or du "monde enseignant"... Ce n'est pas le Grand Capital ni le krach boursier qui ont tué la Camif : c'est elle-même dans sa douce somnolence niortaise.
La Camif, la fin d'un monde enseignant.
.http://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2008/11/01/camif-la-fin-d-un-monde-enseignant_1113553_1101386.html..