CHRONIQUES DU CHAOS ORDINAIRE (2) : LE CULTE DES "SORTIES DE CRISES" HISTORIQUES A DE L'AVENIR

L'actualité est parfois bonne fille et nous offre quelques savoureux dérivatifs aux angoisses du moment...
Alors que la crise financière et économique mondiale annonce ses hécatombes de chômeurs et d'entreprises tombant au "champ d'honneur" de la mondialisation vécue comme un virus informatique d'une virulence impitoyable...
Alors qu'en France la droite "la plus intelligente" du monde phosphore à marche forcée sur la "refondation du capitalisme"  et que les socialistes cherchent en tâtonnant quelques idées revitalisantes sur les bords des autoroutes de l'information comme les chasseurs d'escargots écument les fossés des 4 voies propices, paraît-il, à la circulation du précieux gastéropode...
Voici enfin un grave débat lancé par la sortie du rapport Kaspi sur les commémorations ! Enfin, un vrai et vital débat. Une priorité ! Grave question à peser en son âme et conscience : avons-nous trop de commémorations nationales ? Faut-il en supprimer quelques unes ? En réunir d'autres par affinités ? Les remplacer toutes par un coup de sifflet bref dans les casernes ?...
Ringardes? Vieillotes ? Inutiles les commémorations ?... Pas si sûr... 
Car qu'est-ce qu'on commémore le plus souvent à  cette occasion sinon des bonnes nouvelles... des "sorties de crises" !...
Alors, loin de vouloir supprimer ces moments qui viennent égayer nos quotidiennes routines, je propose que l'on inscrive au calendrier deux nouvelles commémorations nationales (avec jour chômé et payé bien sûr) : la fin du krach de 1929. Commémoration le 1er juillet... 1944 avec la Conférence internationale de Bretton Woods. Et puis la fin à venir du krach de 2008... Les dates vous seront communiquées ultérieurement. 
Commémorer n'a rien à voir avec le culte du passé.
Commémorer, c'est affirmer sa foi dans l'avenir !
Post-scriptum : A lire le très intéressant petit supplément "Refonder le capitalisme" publié dans Les Echos daté du 14-15 novembre.